extrait d'un recueil établi |
Dans
son mémoire Louis THOMAS cite l'auteur anonyme de "l'état
et description de la ville de Montpellier"
manuscrit de 1768 :
"Une tradition fort ancienne assure que la
baronnie de Caravetes fut donnée a la ville a condition
que l'aînée mâle de chaque maison des habitants aurait
le titre de baron de Caravetes, seigneur du Verdanson,
Comte des Aiguerelles, mais de ceci rien n'est prouve".
Dans les "observations" l'auteur ajoute : "l'on
ne voit pas que la noblesse soit attachée au Consulat de
Montpellier comme elle l'est aux Echevins de Paris,
Capitouls de Toulouse, Jurats de Bordeaux et autres. C'est
un bien que ce privilège n'ait pas été concédé car
il ne finirait qu'engendrer une fourmilière de nobles
qui ne donneraient que des gueux et des fainéants a la
ville".
Et Louis THOMAS commente "aujourd'hui encore les
habitants de Montpellier même se plaisent a se dénommer
"Barons de Caravetes". Mais ce qui n'est pour
un qu'un vain titre et une manière plaisante de se
distinguer parmi l'afflux des nouveaux habitants fut pour
leurs ancêtres jusqu'en 1789 une réalité a la fois
honorable et productive"
Dans les dernières pages du mémoire, il note encore : "on
voit que c'est dans le dernier tiers du 18eme siècle que
s'établit, semble t-il la légende qui réserve a l'aine
de chaque famille Montpelliéraine le titre de baron de
Caravetes".
En 1930 une première association L'amicale des enfants de Montpellier reprend cette tradition pour nommer tous ses adhérents : Barons de Caravettes avec pour seule contrainte d'être natif ou résidant depuis plus de 20 ans a Montpellier. |
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